collection permanente

2009 > art sciences > durée 1h

Youtci Erdos a conçu “collection permanente” comme une visite d’ “objets” porteurs de mémoire, de devenir, d’univers intimes et collectifs à la fois.

image Ilan Ginzburg

La création musicale et sonore de Manuel Chabanis intègre des sons collectés à Villard-Reculas (résidence en Oisans “On n’arrive pas les mains vides”) et quartier St Laurent à Grenoble (résidence CCSTI de Grenoble), ainsi que des fragments de textes écrits par Jean-Olivier Majastre, anthropologue, comme une mise en résonance d’histoires passées, présentes et à venir.
Quatre danseurs au plateau incarnent ces élans de vie, avec l’envie de retrouver l’exigence, le plaisir, peut être un sens à la danse.
Une technicienne manipule des “objets”, des projecteurs, des cadres, fenêtres sur ces mondes intimes, à la fois miroirs et écrans où sont projetées images et lumières de la pièce.

le projet, collectes et propositions hors les murs

image Ilan Ginzburg

Dans le cadre de ce projet, nous avons travaillé sous le regard d’un anthropologue, Jean-Olivier Majastre, lors d’une première résidence au CCSTI de Grenoble / La Casemate.
Il a analysé l’ensemble du “protocole de création”, depuis la collecte des objets jusqu’à leur transformation et leur implication scénique, le sens de cette seconde vie, la résonance de l’ensemble pour les individus impliqués dans le micro-système socio-économique naturellement mis en place par le processus de création.
Le processus de “Collection permanente” a aboutit à la réalisation de spectacles, qui ont eu lieu dans un premier temps dans le cadre des Rencontres-I Biennale Arts-Sciences 2009 par l’Hexagone scène nationale de Meylan, au CCSTI de Grenoble (en extérieur), au Pacifique I CDC Grenoble et au CCN de Grenoble / JC Gallotta.

image Ilan Ginzburg

Dans un deuxième temps, la compagnie souhaite confronter le même protocole de création à des conditions initiales différentes, c’est à dire dans d’autres lieux, au sens plus global du terme
(géographique, humain, social, intime, …) : “déplacer la ruche” sous d’autres cieux, d’autres regards.
Ainsi, la Cie Scalène a créé la pièce dans une version « hors les murs », à l’issue d’un temps de résidence (avec l’ensemble du processus de collecte) en Oisans – festival “On n’arrive pas les mains vides” à Villard-Reculas en août 2010. Cette proposition hors les murs est sans cesse adaptée aux lieux. Enrichie de nouvelles rencontres, la pièce hors les murs nourrit « collection permanente » « en salle ».

De la même manière, nous aimons à croire qu’ à l’échelle humaine, la notion de survie, si dramatique soit elle, repose également sur un élan de vie, une aspiration au bonheur qui nous fait espérer qu’à force de glaner et de collecter, peut-être trouverons-nous un jour autre chose que du pouvoir d’achat.


Distribution
chorégraphie Youtci Erdos avec la complicité de l’équipe I danseurs Karine Bourgeois, Manuel Chabanis, Youtci Erdos, Florent Otello I arrangements musicaux Manuel Chabanis I vidéo Youtci Erdos I lumière et scénographie Johanna Moaligou, Guillaume Jargot I sous le regard de l’anthropologue Jean-Olivier Majastre I images Ilan Ginzburg

partenaires
ADAMI, Région Rhône-Alpes, Conseil Général de l’Isère, Ville de Grenoble, CCN de Grenoble / JC Gallotta dans le cadre de l’accueil studio 09, CCSTI / La Casemate de Grenoble, MC2 : Maison de la Culture de Grenoble, festival « on n’arrive pas les mains vides » – Villard Reculas, Intracom prestataire audiovisuel.
Remerciements
(prêt de studios) : Pacifique/CDC Grenoble.